L’article que nous avons publié dans notre dernier numéro sur les extraordinaires divinations dues à M. Joseph Treyve a eu un immense retentissement.
Cela nous engage à persévérer dans la voie de la vulgarisation, sous le patronage d’hommes de science éminents, tels Edouard Branly, d’Arsonval, Deslandres, tous membres de l’Académie des sciences, et d’une pléiade de techniciens, docteurs ès sciences, docteurs en médecine, anciens élèves de l’Ecole Polytechnique, ingénieurs de l’Ecole Centrale, etc.
Ainsi que nous l’avions annoncé, ce second chapitre sera consacré aux moyens simples que préconisent les maîtres de la radiesthésie pour déceler chez les « aspirants » l’indispensable « don ».
Tous ces expérimentateurs célèbres, dont les succès ne se comptent plus, sont d'accord pour reconnaître qu’une très grande proportion d’individus — 80 pour cent environ — sont des sourciers qui s’ignorent.
La plus grande partie peut, en s’exerçant rationnellement, parvenir à des résultats très honorables, un certain nombre aboutiront même à la quasi-perfection.
Il est bien entendu que les indications que nous allons donner ne valent que pour les tout premiers essais de profanes.
Ils n'ont d’autre but que de démontrer aux gens de bonne foi que le pendule ou la baguette, entre leurs mains réagissent.
Cette première étape franchie, une indispensable initiation logique s’imposera, soit par le mode livresque — et il existe de nombreux, clairs et complets manuels — soit par l'exemple donné bénévolement par des sourciers déjà affirmés, qui ne manquent pas au sein des clubs spécialisés, telle l'Association des Amis de la Radiesthésie.
Ceci posé, laissons la parole au premier de nos interviewés, M. Joseph Treyve.
A mon avis — nous déclare celui-ci — à part quelques exceptions, toute personne peut devenir radiesthésiste.
Je dis « à part quelques exceptions » car je connais certains sujets qui sont absolument réfractaires à toute réception des radiations émises par les corps, et s’ils prennent un pendule, celui-ci est nettement inerte entre leurs doigts.
On peut dire que tout le monde aime la musique, mais cependant je connais des gens qui n’aiment pas l’écouter, car elle ne produit sur eux aucun effet sensitif.
Le meilleur moyen de s’assurer qu’on peut devenir radiesthésiste est de l’essayer.
Comment procéder pour s'en rendre compte ?
Voulez-vous essayer ? Prenez le pendule...
Prendre un pendule quelconque entre le pouce et l’index de la main droite, les autres doigts écartés, le bras gauche tendu horizontalement, formant antenne, les doigts en éventail.
Au début, il faut appuyer la main droite sur un objet de caoutchouc ou autre isolant, de 5 à 6 centimètres de hauteur, afin d’éviter de donner un mouvement inconscient au pendule.
Je préconise l’orientation tête face au Nord.
J’ai pris l’habitude de travailler ainsi placé et je m’en trouve bien; mais je dois dire que ce n’est pas indispensable.
Une fois correctement placé, on peut faire l’expérience suivante :
Le pendule étant tenu comme il est indiqué plus haut et immobile, penser fortement à la direction « nord-sud » avec le désir de voir le pendule s’y diriger.
Tout d’abord il ne bougera pas, mais avec de la volonté, de la ténacité et de la persévérance on sera surpris de le voir se déplacer dans cette direction au bout d’un certain temps.
Renouveler l’expérience, puis lorsque le pendule donne son oscillation très nette « nord-sud », penser à une direction autre, est-ouest par exemple.
Le pendule hésitera, mais finalement devra prendre cette nouvelle direction.
Avis très important : ne pas être distrait pendant le travail.
Si cette opération faite consciencieusement réussit, après l’avoir répétée souvent, on peut devenir radiesthésiste.
La deuxième expérience du débutant est celle-ci :
Le pendule répondant à la pensée par ses oscillations, il faut étudier ses girations et en connaître la signification.
Pour cela, le pendule étant immobile, vouloir que celui-ci tourne dans le sens positif d’abord, négatif ensuite.
S’il tourne dans le sens des aiguilles d'une montre en premier lieu, ce sera positif, en sens inverse, ce sera négatif; mais il peut tourner d’abord dans le sens inverse des aiguilles d’une montre pour le positif et dans l’autre pour le négatif.
C’est une convention mentale qui sera adoptée par le débutant, une fois pour toutes.
Les deux expériences précédentes étant faites à plusieurs reprises avec succès, on passe à la troisième :
Prendre deux pièces de 0 fr. 25, l’une que quelqu’un cachera dans l’appartement à l’insu du chercheur; l’autre sera placée dans la main gauche de celui-ci comme témoin. Se placer face au nord comme il est dit plus haut et, pendule en main, penser fortement à la pièce cachée dont on serre un échantillon.
Si le pendule oscille dans la direction de la pièce cachée et si l’opération, plusieurs fois répétée, est couronnée de succès, le débutent peut se considérer définitivement comme apte à devenir radiesthésiste.
C'est alors que devra commencer le travail et l’entraînement.
Il devra s’exercer chaque jour, avec ténacité et persévérance, et surtout ne pas se laisser aller au découragement lorsqu'il aura des échecs.
Il devra étudier des ouvrages traitant de la radiesthésie en réclamant le concours de spécialistes.
Qui ne connaît l'abbé Mermet? Sa réputation est en effet mondiale.
Il vient précisément de publier, sous forme de testament scientifique, un ouvrage où il a, avec une franchise peu commune, divulgué sans réticence les résultats acquis par des dizaines d'années d’expérimentation.
Qui peut être sourcier ?
« Qui peut être sourcier ? La question revient fréquemment, répond l’abbé Mermet.
Or, ce talent n’est pas rare, mais il est ignoré.
Il semble que les trois quarts des hommes possèdent ce don à l'état latent, et qu’il suffise de le cultiver.
Les uns se révèlent sourciers du premier coup, parfois au milieu d’un essai entrepris pour se moquer; d’autres ont besoin qu'on leur montre comment s’y prendre.
« Pour réussir, il faut un travail dirigé par un spécialiste, une méthode, une discipline qui évite d’avoir à réinventer tout ce qu’on sait déjà.
La folie coutumière des commençants est de dédaigner tout apprentissage, de s’élancer d’abord à l’assaut des plus graves difficultés, et de se décourager au premier échec.
Un rien de modestie ne nuit jamais.
Le discrédit des sourciers sérieux est souvent provoqué par des apprentis téméraires. »
L’abbé Mermet a créé une méthode très originale.
D’après lui, le pendule fournit sur chaque élément un certain nombre d’oscillations, suivi d’un même nombre de rotations, et ainsi de suite, infatigablement.
Pour l’argent, par exemple, il effectue 6 balancements, puis 6 pirations et il recommence : Le chiffre 6 est caractéristique de l’argent.
Quand la rotation a lieu dans le sens des aiguilles d’une montre, l'argent est pur; en sens inverse, c'est un alliage.
Ces chiffres caractéristiques sont invariables et indépendants du sourcier, pourvu que celui-ci tienne correctement son pendule.
Il suffit dès lors de se reporter à un tableau pour savoir au-dessus de quel corps on se trouve.
A toutes fins utiles, voici parmi plusieurs procédés employés par l'ahbé Mermet pour la recherche de l’eau, celui qui nous paraît le plus simple :
« Vous êtes dans un champ.
Sans tendre le bras, sans tourner sur vous même, posez-vous la question : « Dans quelle direction se trouve l’eau ? ».
Le pendule oscille et le plan de ses allées et venues vous donne une première orientation. Notez-la, en remarquant les arbres, les roches qui vous permettront de la retrouver. Transportez-vous à quelque distance et recommencez : la seconde direction obtenue recoupera la première en un point sous lequel se trouve l’eau cherchée. »
Voici maintenant le calcul de la profondeur :
« Il semble que dans l’air, au-dessus du sol et sur une hauteur correspondant à la taille humaine, se forment des surfaces magnétiques, des zones, qui coïncident avec les zones de profondeur souterraine, mais à une échelle de réduction importante.
Si on cherche de l’eau, par exemple, et qu’on abaisse progressivement, en partant du plus haut possible, la main qui tient le pendule comme en sondant l’air avec attention, au moment où le pendule traverse la zone souterraine où se trouve de l’eau, on éprouve une très légère résistance, et le pendule, jusqu’alors immobile, se met à donner le chiffre de l’eau.
« Ainsi, au pendule tenu à bout de bras, le bras levé verticalement, correspond de l’eau en surface ou tout près du sol.
« Au pendule tenu à : Hauteur des yeux : eau à 40 ou 50 m.
« Hauteur de la ceinture : eau à 100 m.
« Hauteur des genoux : eau à 200 à 250 m.
« Hauteur des chevilles : eau à 300 à 400 m. »
M. René Lacroix-à-l'Henri est un officier de T. S. F. de la Marine marchande.
C'est aussi l'auteur d'un « Manuel théorique et pratique de Radiesthésie », dont l'abbé Mermet a pu dire qu'il manquait jusqu’alors aussi bien aux débutants qu'aux scientifiques.
On y trouve d'intéressantes précisions à l'usage des profanes :
« Dans un jardin ou une courette où passe une conduite d'eau connue de vous, vous ferez couler l’eau par le robinet placé sur cette conduite; ainsi le frottement du fluide sur les parois du tuyau créera le champ à détecter.
Alors, vous viendrez très lentement à la perpendiculaire du conduit et le dépasserez d'un ou deux mètres.
A la verticale, vous devrez avoir une indication de votre baguette.
Soyez tenaces, allez et venez, mais ne vous suggestionnez pas, c’est capital.
« Il se peut que le saut de votre baguette n’ait lieu qu’à 25, 50 centimètres, voire 1 mètre après votre passage sur la conduite, ce « retard » est le fait de beaucoup de débutants : c’est un indice de sensibilité à soigner.
Soyez-en satisfaits.
Le départ de la baguette avant de couper ce petit courant serait au contraire un indice à peu près sûr d’auto-suggestion.
« Autre moyen : Placez sur le sol une masse métallique et coupez ensuite la ligne fictive qui relie ce corps au soleil.
Si le ciel est sans nuage, le rayon lumineux servira de repère; quand vous le traverserez, votre baguette devra réagir.
Sinon, essayez encore, en tenant dans une de vos mains un « témoin identique au corps principal.
« Vous pouvez refaire ces essais à domicile, à la lumière d'une lampe électrique de 75 ou 150 watts et avec un objet déterminé.
Chez soi, on emploiera encore pour s'entraîner un aimant en fer à cheval, une lampe électrique ou une boussole.
Placez l’aimant sur une table, les pointes tournées vers votre droite.
Si vous longez avec un pendule la branche Nord, à 1 centimètre environ du métal, une oscillation se déclenchera lorsque vous dépasserez la pointe.
Si vous prospectez de même le pôle Sud, vous enregistrerez, au tiers environ de sa longueur, une oscillation perpendiculaire à la branche.
Si vous « tâtez » le champ dans le demi-cercle terminal de l'aimant, vous observerez une giration nette et continue dans le sens inverse des aiguilles d'une montre.
Enfin, si vous placez l’aimant à plat dans un pot en le recouvrant de terreau, votre pendule, situé à une hauteur de 4 à 10 centimètres, tournera dans le sens des aiguilles d’une montre.
« Prenez maintenant une pile de poche et placez-la debout sur une table.
Approchez lentement le pendule de la grande lame de cuivre (pôle négatif) : il devra osciller perpendiculairement; au-dessus de la petit lame (pôle positif), il se balancera parallèlement; entre les deux lames, il tournera dans le sens inverse des aiguilles d’une montre.
« Munissez-vous enfin d’une boussole, vous constaterez une oscillation au-dessus d’une pointe et une rotation au-dessus de l’autre.
« Pour accroître votre sensibilité, placez, à quelque distance l’un de l’autre, deux objets de même métal.
Lorsque vous passerez entre les deux, votre baguette se redressera ou votre pendule oscillera. Écartez de plus en plus les objets, puis diminuez leur poids; vous affinerez peu à peu vos réflexes.
M. Emile Christophe, autre radiesthésiste notoire, renverse la proposition de ceux qui préconisent l’étude des sciences avant expérimentation :
« Essayez d’abord ! — dit-il à tous — Munissez-vous donc au plus tôt d’une baguette et d’un pendule et poursuivez avec persévérance l’éducation de votre sensibilité.
Vous vous rendrez mieux compte ensuite des connaissances qui peuvent vous être utiles et que vous vous ferez alors une joie d’acquérir.
« Il existe un moyen simple et rapide d’apprendre si l’on est, ou non, sensible aux radiations.
Disposez sur une table quelques pièces de monnaie éparses.
Munissez-vous d’un support quelconque : Boîte en bois, en carton, ou pile de livres, que vous poserez près des pièces de monnaie.
Tenez suspendu au-dessus d’elles, entre le pouce et l’index de la main droite et en appuyant le poignet sur le support improvisé, le fil d’un pendule : Vous devez obtenir des oscillations.
Si, à ce moment, vous posez la main gauche sur la main droite, le pendule changera son mouvement en rotation.
Enfin, si vous placez la main gauche, non plus sur la main droite, mais au-dessous, la rotation s’effectuera dans l’autre sens.
« Heureux donc tous ceux qui se révéleront sourciers par l’application de ce procédé.
Mais je me garderai bien de décourager les autres, dont la sensibilité aux ondes ne se sera pas manifestée par cette expérience.
Qu’ils se consolent en pensant que mes débuts n'ont pas été plus brillants.
Mais j’ai persévéré... »
Nous terminerons cette première série par une interview de M. Léon Delattre, vice-président et secrétaire général de l'Association des Amis de la Radiesthésie.
« La méthode la plus simple pour savoir si l’on possède la sensibilité voulue est de poser la question à un bon opérateur éprouvé.
Comment procède-t-il ?
« Le sujet à examiner étend la main droite (doigts écartés) et le sourcier muni de son détecteur (pendule ou baguette) s’en approche doucement jusqu’au moment où il enregistre une réaction provoquée par les radiations émanant de la main du candidat.
« Si la distance qui sépare alors la main du sujet du pendule du sourcier est de 0 m. 20 au moins, le sujet examiné est bon.
Plus la distance est longue, plus sa sensibilité est grande, et inversement.
On a enregistré des longueurs de 7 m., 8 m. et plus chez certains hypersensibles.
« M. Armand Viré, docteur ès sciences et président honoraire de notre association, opère au pendule et prend de la main gauche la main droite du candidat, après avoir mis le pendule en action sur une matière quelconque.
Si le pendule s’arrête, le sujet est mauvais.
Selon que le pendule continue à tourner aussi fort ou plus fort, le sujet est aussi sensible ou plus sensible que l’examinateur.
« Mais, on n’a pas toujours à sa disposition un sourcier émérite.
Dans ce cas, le candidat devra donc faire seul ses premiers essais.
« Comment procéder ?
Après s’être assuré qu’il ne se trouve pas dans le voisinage immédiat d’un cours d’eau, d’une faille, d’un souterrain ou de toute matière radioactive, il se placera face à l’Ouest de préférence, pour travailler.
Afin d’obtenir un mouvement correct de la baguette, il est indispensable de la tenir comme il faut, et bien des débutants ont renoncé à s’en servir, faute d’avoir su la manier congrûment. Prenez donc la baguette à deux mains, les paumes tournées vers le ciel, la pointe de la fourche en avant et légèrement relevée, les coudes au corps, les bras sans raideur.
Faites vos premiers essais sur un courant électrique, un courant d’eau ou une masse métallique quelconque.
Avancez vers l’objet que vous étudiez; en arrivant au-dessus, la baguette se relèvera ou s’abaissera.
Si vous obtenez ce résultat, vous êtes sensible. Il faut répéter les exercices et savoir observer avant d’interpréter, vouloir bien ce que l’on cherche, mais demeurer dans une passivité totale quant aux mouvements du détecteur.
« Avec le pendule, prenez le fil de suspension entre le pouce et l’index, les autres doigts écartés.
Placez-le au dessus d’une lampe électrique de poche allumée, et faites-le osciller en modifiant la longueur de suspension du fil jusqu’au moment ou il tournera en sens inverse des aiguilles d’une montre.
Le pendule sera alors réglé en longueur pour l’électricité.
On opère de la même manière pour toutes les autres matières.
« Ceci obtenu, il ne vous restera plus qu’à travailler méthodiquement et prudemment.
Point n’est besoin pour cela de refaire tout le travail qu’ont fait les aînés en radiesthésie. Profitez de l’expérience acquise par les chercheurs qui vous ont précédé.
« A notre époque c’est chose facile, puisqu’il existe à Paris une Association de Radiesthésie, qui groupe tous les sourciers et tous ceux qui s’intéressent à leur art.
Cette organisation a pour but de :
- 1° Faire toutes les recherches scientifiques concernant la radiesthésie;
- 2° Vulgariser l’usage de la baguette et du pendule et en montrer l'utilité et la possibilité d’emploi aux membres des diverses professions auxquelles ces appareils peuvent rendre service : ingénieurs, agriculteurs, architectes, médecins, etc...;
- 3° Publier une revue, des tracts et brochures de propagande;
- 4° Organiser des excursions pour montrer sur le terrain les applications pratiques de l’art des sourciers;
- 5° Créer un laboratoire de recherches.
« De nombreux avantages sont réservés à ses adhérents.
Partie de 12 membres, l’Association en compte actuellement 1.700, répartis en 30 pays différents.
« Les professions les plus diverses y sont représentées : Le médecin pour son diagnostic ou son traitement, le cultivateur pour ses semailles, pour son élevage, le chimiste pour ses analyses, l’archéologue pour ses recherches, l’architecte pour ses travaux de fondation.
« A l’étranger, la radiesthésie bénéficie du patronage et des subsides officiels.
Il existe, en effet, des associations analogues à la nôtre; en Angleterre, présidée par le colonel Bell, et dont le vice-président est le Dr Wright, médecin à la cour d’Angleterre; en Italie, dirigée par le chevalier de Vita, avec comme président d’honneur, Marconi lui-même; en Allemagne : les deux associations, celle de Munich, celle de Berlin, viennent de se fusionner et Hitler a pris la présidence d’honneur.
« Comme on le voit, la radiesthésie est à l’ordre du jour dans tous les pays. Elle demande sans doute à être mise au point, mais elle est appelée à rendre d’immenses services à l’humanité, dans tous les domaines. »
Nous sommes loin d'avoir épuisé l’intérêt du sujet.
Nous avons encore en dossier plusieurs remarquables interviews, que noue publierons dans le prochain numéro, en même temps que les hypothèses émises sur les causes profondes des extraordinaires phénomènes radiesthésiques.
Marcel BÉREUX, Ancien élève de l'École Polytechnique
Je sais tout, 1 septembre 1935